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Blanches

8 octobre 2023 : 16h00 17h00

de Fabrice Melquiot / Cie Avril Enchanté

La pièce décrit les affinités élective d’une petite fille et de sa grand-mère.
Elle parle de transmission, de tendresse et de la magie de vivre
chaque instant intensément.

Une pièce poétique et pleine d’humour
sur la vie et la mort, qui explore le mystère des relations intergénérationnelles.

Mémé Blanche partage une grande complicité avec sa petite fille Ouais : elles jouent au
badminton et se racontent des histoires… Ouais a la langue bien pendue.

Elle ressemble à sa grand-mère, qui boit du vinaigre, l’amène danser à la guinguette, lui raconte la vie de
Calamity Jane, lui apprend à ne pas être une bonne élève et, à sa manière, lui forge le
caractère…

Et puis, Pépé Lulu est mort il y a trois mois et Mémé Blanche a besoin de compagnie.

Mais, au fil des jours, elle a des réactions inattendues, imprévisibles.

Blanche est devenue bizarre.

Cette pièce qui parle de filiation jette des passerelles entre vieillesse
et enfance, mémoire et transmission.

Elle aborde par des mots simples, avec tendresse, humour et légèreté la maladie d’Alzheimer.

A partir de 8 ans | Tarif plein 15€, Tarif réduit de 6€ à 12€

Durée : 1H15

Mise en scène Olivier Nolin
Avec Catherine Hubeau et Pénélope le Guillou
Musique Olivier Nolin
Scénographie Joséphine Sens
Lumière Fabienne Breitman
Costumes Annabelle Santos

Avec le soutien en résidence – théâtre du Rempart à Semur en Auxois (21) – Château de Monthelon (89) –
TGB à Châtillon sur Seine (21) – la scène Faramine (89) – théâtre de l’Usine à Eragny sur Oise (95)
Avec l’aide de la Région Bourgogne-Franche Comté et du département de la Côte d’Or.

Théâtre et Démocratie

L’être humain est un être essentiellement social et non un être solitaire comme le défendait Jean-Jacques Rousseau. L’individu a besoin des autres pour survivre.
La démocratie cherche une règle commune permettant de vivre ensemble, de s’accorder, de corriger les injustices et d’éviter les massacres. De fait, elle cherche à résoudre une contradiction qui naît des deux principes sur lesquels elle se fonde :
1) égalité des conditions d’accès pour tous au savoir, aux droits, etc…
2) indépendance, autonomie de chaque individu. C’est dire avec Jacques Rancière, que “la crise est consubstantielle à la démocratie”.
Aujourd’hui, si l’on écoute Alexis de Tocqueville, ce serait l’individualisme qui menacerait notre démocratie : la conception que nous avons de la liberté moderne se fondrait sur le seul progrès de notre confort personnel… Le théâtre peut, modestement certes, s’opposer à cette dérive dangereuse en réveillant le sentiment du collectif. Oui, “le théâtre est bien un lieu de parole qui rassemble un groupe humain, mettant en présence réelle spectateurs et acteurs. Il contribue à maintenir l’usage d’une parole (sonore et signifiante) et reste de ce fait un lieu fondamental de la réorganisation sociale, où se maintient et se développe une culture commune (...). La notion de ce théâtre démocratique ne s’appuie pas sur le postulat totalitaire inepte que nous aurions tous à devoir être égaux et tous ensemble à fusionner dans une même émotion mais elle se fonde sur le fait que nous sommes tous semblables en tant que membres appartenant à la même espèce. Semblables et différents.