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Métamorphoses du vivant

_Rachid Akbal / Cie Le Temps de Vivre_

Vendredi 14 avril 2023 à 21h00 – Dimanche 16 avril 2023 à 16h00

Métamorphoses du vivant met en scène notre imbrication dans le monde à travers trois espaces-temps : un metteur en scène qui rêve de créer un spectacle sur le vivant, une jeune femme qui se prépare à la diagonale des fous dans les rues d’Evry, un herboriste qui s’installe à La Réunion à la recherche d’herbes dont il espère tirer profit, une femme malgache qui part en marronnage. Jouant sur la confusion des identités et les glissements d’époque, Rachid Akbal et ses acolytes nous entraînent dans une métamorphose permanente pour mieux nous rappeler que « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » (Antoine Lavoisier). Une rêverie joyeuse et troublante sur le vivant.

6€ à 15€ Tarif B | Durée : 1h10 | À partir de 12 ans

Avec Rachid Akbal et Lymia Vitte
Mise en scène Rachid Akbal
Regard dramaturgique Stéphane Schoukroun
Scénographie Cécilia Galli
Costumes Fabienne Desflèches
Création vidéo Didier Léglise
Création lumières Hervé Bontemps

Assistante scénographie et costumes Anna Ward
Création sonore Clément Roussillat
Régie générale Katell Le Gars

Production : Compagnie théâtrale Le Temps de Vivre • Co-production : Festival La Bèl Parol / Cie Karanbolaz et Théâtre Luc Donat à la Réunion, l’Agora-Desnos, scène nationale de l’Essonne à Evry, Espace culturel Boris Vian aux Ulis.
Soutiens (en cours) : Département de l’Essonne, Région Île-de-France • La compagnie théâtrale Le Temps de Vivre est aidée par le Ministère de la Culture / Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Île-de-France, au titre de l’aide aux compagnies conventionnées. Elle est conventionnée par la Région Île-de-France au titre de la permanence artistique, par la Ville de Colombes et subventionnée par le Conseil départemental des Hauts-de-Seine

Théâtre et Démocratie

L’être humain est un être essentiellement social et non un être solitaire comme le défendait Jean-Jacques Rousseau. L’individu a besoin des autres pour survivre.
La démocratie cherche une règle commune permettant de vivre ensemble, de s’accorder, de corriger les injustices et d’éviter les massacres. De fait, elle cherche à résoudre une contradiction qui naît des deux principes sur lesquels elle se fonde :
1) égalité des conditions d’accès pour tous au savoir, aux droits, etc…
2) indépendance, autonomie de chaque individu. C’est dire avec Jacques Rancière, que “la crise est consubstantielle à la démocratie”.
Aujourd’hui, si l’on écoute Alexis de Tocqueville, ce serait l’individualisme qui menacerait notre démocratie : la conception que nous avons de la liberté moderne se fondrait sur le seul progrès de notre confort personnel… Le théâtre peut, modestement certes, s’opposer à cette dérive dangereuse en réveillant le sentiment du collectif. Oui, “le théâtre est bien un lieu de parole qui rassemble un groupe humain, mettant en présence réelle spectateurs et acteurs. Il contribue à maintenir l’usage d’une parole (sonore et signifiante) et reste de ce fait un lieu fondamental de la réorganisation sociale, où se maintient et se développe une culture commune (...). La notion de ce théâtre démocratique ne s’appuie pas sur le postulat totalitaire inepte que nous aurions tous à devoir être égaux et tous ensemble à fusionner dans une même émotion mais elle se fonde sur le fait que nous sommes tous semblables en tant que membres appartenant à la même espèce. Semblables et différents.