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Le Ténor du Baroque

1 juillet 2022 Toute la journée

Le vendredi 1er Juillet à 20h30


ANNIBALE FABBRI, le ténor du baroque


Distribution :

  • Ténor & direction : Marco Angioloni
  • Violon 1 : Katia Viel
  • Violon 2 : Corinne RaymonD-Jarczyk
  • ALTO : Alexandre Garnier
  • Violoncelle: Emanuele Abete
  • Théorbe/guitare : Léo Brunet

Annibale Fabbri, le ténor du baroque

Si le XVIIIe siècle est le siècle des castrats et des voix cristallines, triomphe de l’artifice suprême, dans l’opéra seria du XVIIIe siècle la voix de ténor gagne en épaisseur dramatique. Parmi ces voix, Annibale Fabbri, est certainement l’un des plus célèbres, admiré pour sa grande virtuosité et sa présence scénique hors pair. Dès l’âge de quinze ans, Fabbri monte sur les meilleures scènes d’Europe avec les plus prestigieux partenaires au cours d’une carrière fort longue (35 ans !). Il a été l’un des plus grands chanteurs de son temps dont la technique était superlative : en témoignent  les critiques de ses contemporains ainsi que l’extrême difficulté et la diversité des airs écrits pour lui par les plus grands compositeurs de son époque dont ce programme lui rend hommage, avec plusieurs inédits de Vivaldi, Handel, Scarlatti, Caldara, Sarro. Marco Angioloni et Il Groviglio nous amènent à la rencontre de cette star de l’opéra Baroque.


Informations pratiques

Au Théâtre de l’Usine

Vendredi 1er juillet à 20h30

Tarif plein : 20€

Tarifs réduits : de 10€ à 15€

Réservation au : 01 30 37 01 11

Règlement uniquement en chèque ou espèces

Théâtre de l’usine

33 chemin d'Andrésy
Eragny-Sur-Oise, 95610 France
+ Google Map
01 30 37 01 11

Il Groviglio :

En italien le mot « groviglio » signifie « enchevêtrement », un mélange de sonorités, personnalités et surtout d’affects qui résume à lui seul l’esthétique baroque. Un vibrant entrelacement de cordes pincées et caressées qui réunit des musiciens de diverses nationalités autour de la musique baroque. Depuis le début, l’ensemble s’est consacré au répertoire italien du XVIIe et XVIIIe siècle, avec une attention particulière aux compositeurs moins connus comme Francesco Provenzale, Alessandro Stradella ou Antonio Draghi. Dernièrement, l’Ensemble s’est produit dans plusieurs festivals : entre autres, le Petit Festival de Bretagne, le Festival Marin Marais, le Festival de musique ancienne de Vanves, Les Concerts d’Hiver ou le Festival de Musique sacrée de Nyon. L’Ensemble a à l’actif plusieurs enregistrements, « Il Canto della Nutrice » (Da Vinci Classics – 2020), « A. Stradella, Santa Editta » (Da Vinci Classics 2021), « A Baroque tenor » (Pan Classics, 2022). Dans la prochaine saison Il Groviglio se produira dans le cadre de plusieurs festivals, en France et à l’étranger, comme le Festival Baroque de Pontoise, le Festival Musiques au Château de l’Ermitage (Embaroquement Immédiat), au Halle Handel Festspiele, les Concerts au Château de Villarceaux et à Château de Versailles Spectacles et prépare deux nouveaux programmes d’enregistrement, l’un autour de cantates de Handel pour Da Vinci Classics et l’autre autour d’airs d’opéra italiens pour le label Novantiqua


Marco Angioloni :

Né à Arezzo (Italie), initialement diplômé en hautbois, Marco Angioloni se forme au chant lyrique à Paris, avec Enzo La Selva de l’Opéra National de Paris et notamment au Centre de musique Baroque de Versailles (CMBV). Il fait ses débuts en 2013 dans le rôle de Normanno (Lucia di Lammermoor) à l’Apostrophe, scène nationale de Cergy-Pontoise. Depuis il se produit dans différentes salles et festivals, en France et à l’étranger (Corée du Sud, Allemagne, Italie, Argentine…) sous la direction de chefs tels que Andrew Lawrence King, Peter Neumann, Nicola Piovani, Jonathan Webb, Paul Agnes, Filippo Maria Bressan, David  Stern, Geoffroy Jourdain, Christophe rousset et Jean-Christophe Spinosi. Il a enregistré pour les labels Aethalia, Aparté, Glossa, Da Vinci Classics, CVS, Pan Classics. Son premier album « Il Canto della Nutrice », paru en février 2020 chez Da Vinci Classics, a fait l’objet d’excellentes critiques auprès des principaux magazines musicaux (Forum Opera, Diapason, Opera Magazine, Musica, La Repubblica…). Dans la saison 2021/22 il reprendra les rôles de Don Basilio/Don Curzio (Nozze di Figaro) dans une coproduction Clermont-Auvergne/Opéra Nomade et il fera ses débuts dans les rôles de Governor/Vanderdendur (Candide), Ercole in Tebe de Melani au Teatro della Pergola à Florence ainsi que dans le rôle d’Anapiet (Le Amazzoni nell’Isole Fortunate) de Pallavicino au Festival de Beaune et au Musikfestspiele Potsdam Sanssouci avec Les Talens Lyriques sous la baguette de Christophe Rousset. Marco Angioloni est lauréat de La Fondation Royaumont.


Réservation au : 01 30 37 01 11

Règlement uniquement en chèque ou espèces

Théâtre et Démocratie

L’être humain est un être essentiellement social et non un être solitaire comme le défendait Jean-Jacques Rousseau. L’individu a besoin des autres pour survivre.
La démocratie cherche une règle commune permettant de vivre ensemble, de s’accorder, de corriger les injustices et d’éviter les massacres. De fait, elle cherche à résoudre une contradiction qui naît des deux principes sur lesquels elle se fonde :
1) égalité des conditions d’accès pour tous au savoir, aux droits, etc…
2) indépendance, autonomie de chaque individu. C’est dire avec Jacques Rancière, que “la crise est consubstantielle à la démocratie”.
Aujourd’hui, si l’on écoute Alexis de Tocqueville, ce serait l’individualisme qui menacerait notre démocratie : la conception que nous avons de la liberté moderne se fondrait sur le seul progrès de notre confort personnel… Le théâtre peut, modestement certes, s’opposer à cette dérive dangereuse en réveillant le sentiment du collectif. Oui, “le théâtre est bien un lieu de parole qui rassemble un groupe humain, mettant en présence réelle spectateurs et acteurs. Il contribue à maintenir l’usage d’une parole (sonore et signifiante) et reste de ce fait un lieu fondamental de la réorganisation sociale, où se maintient et se développe une culture commune (...). La notion de ce théâtre démocratique ne s’appuie pas sur le postulat totalitaire inepte que nous aurions tous à devoir être égaux et tous ensemble à fusionner dans une même émotion mais elle se fonde sur le fait que nous sommes tous semblables en tant que membres appartenant à la même espèce. Semblables et différents.