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De deux choses l’une, l’autre c’est Jacques Prévert / carte blanche

1 avril 2022 Toute la journée

L’histoire se déroule à Paris. Comme souvent le soir, Jeanne, une petite jeune fille, monte jouer sur le toit de son immeuble. Mais cette fois-ci, l’endroit n’est pas désert. Elle rencontre Sonia Pokachkine, femme depuis un certain temps déjà, qui est assise là. Par leur relation qui se construit, Jeanne va petit à petit tirer Pokachkine vers le haut et lui redonner le goût de vivre. Elle apprendra à questionner les vérités qu’on lui impose.


Le texte de Jacques Prévert et Gabrielle Bapst fait l’apologie de la liberté, de la vie, sa poésie et sa musique qui se veulent être une arme puissante pour protéger les êtres des blessures de l’existence.


© DR

Informations pratiques

Au Théâtre de l’Usine

Vendredi 1er avril à 19h

Tout public à partir de 9 ans
Entrée libre sur réservation

Compagnie du Théâtre de l’Amble

Auteurs :
Jacques Prévert
Gabrielle Bapst

Equipe Artistique :

Jean-François Maurier, mise en scène Vincent Blanot, direction musicale
Cécile Dubois, interprétation et musique Anne Guillard-Lichtlé, interprétation, chant et musique



Théâtre de l’usine

33 chemin d'Andrésy
Eragny-Sur-Oise, 95610 France
+ Google Map
01 30 37 01 11

Théâtre et Démocratie

L’être humain est un être essentiellement social et non un être solitaire comme le défendait Jean-Jacques Rousseau. L’individu a besoin des autres pour survivre.
La démocratie cherche une règle commune permettant de vivre ensemble, de s’accorder, de corriger les injustices et d’éviter les massacres. De fait, elle cherche à résoudre une contradiction qui naît des deux principes sur lesquels elle se fonde :
1) égalité des conditions d’accès pour tous au savoir, aux droits, etc…
2) indépendance, autonomie de chaque individu. C’est dire avec Jacques Rancière, que “la crise est consubstantielle à la démocratie”.
Aujourd’hui, si l’on écoute Alexis de Tocqueville, ce serait l’individualisme qui menacerait notre démocratie : la conception que nous avons de la liberté moderne se fondrait sur le seul progrès de notre confort personnel… Le théâtre peut, modestement certes, s’opposer à cette dérive dangereuse en réveillant le sentiment du collectif. Oui, “le théâtre est bien un lieu de parole qui rassemble un groupe humain, mettant en présence réelle spectateurs et acteurs. Il contribue à maintenir l’usage d’une parole (sonore et signifiante) et reste de ce fait un lieu fondamental de la réorganisation sociale, où se maintient et se développe une culture commune (...). La notion de ce théâtre démocratique ne s’appuie pas sur le postulat totalitaire inepte que nous aurions tous à devoir être égaux et tous ensemble à fusionner dans une même émotion mais elle se fonde sur le fait que nous sommes tous semblables en tant que membres appartenant à la même espèce. Semblables et différents.