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De deux choses Lune

_Jacques Prévert & Gabrielle Bapst / Cie Théâtre de l’Amble_

Vendredi 10 mars 2023 à 21h00 au dimanche 12 mars 2023 à 16h00

Horaires des représentations : vendredi 10 Mars à 21h / samedi 11 et dimanche 12 mars à 16h

L’histoire se déroule à Paris. Comme souvent le soir, Jeanne, une petite jeune fille, monte jouer sur le toit de son immeuble. Mais cette fois-ci, l’endroit n’est pas désert. Elle rencontre Sonia Pokachine, femme au grand vécu, qui est assise. Par leur relation qui se construit, Jeanne va petit à petit tirer Pokachkine vers le haut et lui redonner le goût de vivre. Elle apprendra à questionner les vérités qu’on lui impose.

Le texte de Jacques Prévert et Gabrielle Bapst fait l’apologie de la liberté et de la vie. Sa poésie et sa musique se veulent être une arme puissante pour protéger les êtres des blessures de l’existence.

6€ à 15€ Tarif B | Durée : 1h | À partir de 9 ans

Mise en scène Jean-François Maurier
Interprétation et musique Cécile Dubois
Interprétation, chant et musique Anne Guillard-Lichtlé
Direction musicale Vincent Blanot
Lumières Pierre-Émile Soulié
Décors Adrien Alessandrini

Théâtre et Démocratie

L’être humain est un être essentiellement social et non un être solitaire comme le défendait Jean-Jacques Rousseau. L’individu a besoin des autres pour survivre.
La démocratie cherche une règle commune permettant de vivre ensemble, de s’accorder, de corriger les injustices et d’éviter les massacres. De fait, elle cherche à résoudre une contradiction qui naît des deux principes sur lesquels elle se fonde :
1) égalité des conditions d’accès pour tous au savoir, aux droits, etc…
2) indépendance, autonomie de chaque individu. C’est dire avec Jacques Rancière, que “la crise est consubstantielle à la démocratie”.
Aujourd’hui, si l’on écoute Alexis de Tocqueville, ce serait l’individualisme qui menacerait notre démocratie : la conception que nous avons de la liberté moderne se fondrait sur le seul progrès de notre confort personnel… Le théâtre peut, modestement certes, s’opposer à cette dérive dangereuse en réveillant le sentiment du collectif. Oui, “le théâtre est bien un lieu de parole qui rassemble un groupe humain, mettant en présence réelle spectateurs et acteurs. Il contribue à maintenir l’usage d’une parole (sonore et signifiante) et reste de ce fait un lieu fondamental de la réorganisation sociale, où se maintient et se développe une culture commune (...). La notion de ce théâtre démocratique ne s’appuie pas sur le postulat totalitaire inepte que nous aurions tous à devoir être égaux et tous ensemble à fusionner dans une même émotion mais elle se fonde sur le fait que nous sommes tous semblables en tant que membres appartenant à la même espèce. Semblables et différents.