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Amour et Piano & Fiancés en herbe de Georges Feydeau

25 septembre 2021 Toute la journée

2 pièces de Georges Feydeau

Vous souhaitez voir ou revoir Amour et Piano & Fiancés en herbe ?
La ville de Chaussy programme ces deux petites pièces de Georges Feydeau samedi 25 septembre à 20h30 !

Georges Feydeau a une vingtaine d’années lorsqu’il écrit ces deux pièces. Mais déjà, le futur auteur du Fil à la patte qu’on appellera plus tard le « Mozart du Vaudeville » se montre d’une belle insolence et d’une formidable virtuosité. Le jeune Feydeau aime la naïveté parfois cruelle de l’enfance, ainsi que l’audace pleine de désirs inavoués de la jeunesse.

Avec Edouard et Lucile (Amour et Piano) qui sont déjà des jeunes gens en âge de ressentir des sentiments amoureux, avec René et Henriette (Fiancés en herbe) qui sont encore des enfants qui se demandent « À quoi voit-on qu’on a de l’amour ? », le jeune Feydeau se sert du rire et du quiproquo avec l’espièglerie d’un gosse rebelle et malicieux.

Informations pratiques

A la Salle des Fêtes de Chaussy

Samedi 25 septembre à 20h30

A partir de 12 ans
Durée 1h
Réservation obligatoire auprès de la ville de Chaussy au 06 46 69 60 66 ou par mail foyerryralchaussy@gmail.com

De Georges Feydeau
Mise en scène Geoffroy Guerrier
Avec Olivier Hueber, Jade Jonot et Nicolas Vogel
Costumes et accessoires Nadia Léon
Crédit photo © D.Chauvin

Théâtre et Démocratie

L’être humain est un être essentiellement social et non un être solitaire comme le défendait Jean-Jacques Rousseau. L’individu a besoin des autres pour survivre.
La démocratie cherche une règle commune permettant de vivre ensemble, de s’accorder, de corriger les injustices et d’éviter les massacres. De fait, elle cherche à résoudre une contradiction qui naît des deux principes sur lesquels elle se fonde :
1) égalité des conditions d’accès pour tous au savoir, aux droits, etc…
2) indépendance, autonomie de chaque individu. C’est dire avec Jacques Rancière, que “la crise est consubstantielle à la démocratie”.
Aujourd’hui, si l’on écoute Alexis de Tocqueville, ce serait l’individualisme qui menacerait notre démocratie : la conception que nous avons de la liberté moderne se fondrait sur le seul progrès de notre confort personnel… Le théâtre peut, modestement certes, s’opposer à cette dérive dangereuse en réveillant le sentiment du collectif. Oui, “le théâtre est bien un lieu de parole qui rassemble un groupe humain, mettant en présence réelle spectateurs et acteurs. Il contribue à maintenir l’usage d’une parole (sonore et signifiante) et reste de ce fait un lieu fondamental de la réorganisation sociale, où se maintient et se développe une culture commune (...). La notion de ce théâtre démocratique ne s’appuie pas sur le postulat totalitaire inepte que nous aurions tous à devoir être égaux et tous ensemble à fusionner dans une même émotion mais elle se fonde sur le fait que nous sommes tous semblables en tant que membres appartenant à la même espèce. Semblables et différents.