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3 Contes de la Rue Broca [scolaires]

Le cochon à histoires

_Pierre Gripari / Compagnie Ololo_

3 avril 2023 – 4 avril 2023

Horaires des quatre représentations à venir.

Une balade dans l’imaginaire fantaisiste et poétique des Contes de la rue Broca de Pierre Gripari, à travers trois histoires : La sorcière de la rue Mouffetard, Histoire d’amour d’une patate et Le petit cochon futé.

Il était une fois, dans une très vieille épicerie buvette à Paris… Deux enfants curieux découvrent un drôle de cochon portant une mystérieuse inscription :

« Mets donc piécette dans le cochon pour belle histoire raconter
Quand de piécettes sera rempli, la liberté il retrouvera »

Sans hésiter, ils glissent une pièce dans cette tirelire étonnante. C’est alors le début d’histoires extraordinaires qu’ils s’amusent à jouer et à raconter, peuplées de personnages plus surprenants les uns que les autres : une sorcière très vieille et très laide prête à tout pour devenir jeune et belle, une pomme de terre amoureuse qui rêve de devenir frite et un insolent petit cochon qui a volé l’étoile polaire.

8€ Gratuit pour les accompagnateurs | Durée : 55 min | À partir de 4 ans

Adaptation, mise en scène, création des marionnettes et des objets Richard Lakatos
Avec Sandra Calderan ou Anne Jeanvoine (en alternance) et Christophe Hardy
Costumes Marité Lakatos

Théâtre et Démocratie

L’être humain est un être essentiellement social et non un être solitaire comme le défendait Jean-Jacques Rousseau. L’individu a besoin des autres pour survivre.
La démocratie cherche une règle commune permettant de vivre ensemble, de s’accorder, de corriger les injustices et d’éviter les massacres. De fait, elle cherche à résoudre une contradiction qui naît des deux principes sur lesquels elle se fonde :
1) égalité des conditions d’accès pour tous au savoir, aux droits, etc…
2) indépendance, autonomie de chaque individu. C’est dire avec Jacques Rancière, que “la crise est consubstantielle à la démocratie”.
Aujourd’hui, si l’on écoute Alexis de Tocqueville, ce serait l’individualisme qui menacerait notre démocratie : la conception que nous avons de la liberté moderne se fondrait sur le seul progrès de notre confort personnel… Le théâtre peut, modestement certes, s’opposer à cette dérive dangereuse en réveillant le sentiment du collectif. Oui, “le théâtre est bien un lieu de parole qui rassemble un groupe humain, mettant en présence réelle spectateurs et acteurs. Il contribue à maintenir l’usage d’une parole (sonore et signifiante) et reste de ce fait un lieu fondamental de la réorganisation sociale, où se maintient et se développe une culture commune (...). La notion de ce théâtre démocratique ne s’appuie pas sur le postulat totalitaire inepte que nous aurions tous à devoir être égaux et tous ensemble à fusionner dans une même émotion mais elle se fonde sur le fait que nous sommes tous semblables en tant que membres appartenant à la même espèce. Semblables et différents.