Comédienne, marionnettiste, lectrice, en pleine confirmation féministe, en alerte au quotidien sur les questions qui touchent aux formes d’oppression sociales et maltraitance du vivant.
Au sortir d’études en art théâtral (Université Paris 8), Agnès Gaulin devient libraire et profite de sa liberté de comédienne amatrice. En 2007, elle décide de vivre pleinement son besoin de théâtralité et découvre l’univers du théâtre de marionnettes. Accueillie par la Cie Pipa Sol (théâtre jeune public) et formée au Théâtre aux Mains Nues, elle entame un travail de recherches alliant interprétation, fabrication, écriture, transmission et régie d’un lieu d’accueil en résidence. Après presque dix ans de partenariat et trois créations, Agnès se tourne vers l’écriture (formation à l’animation d’atelier d’écriture – Université de Cergy) et reprend le chemin de l’auto-formation sous forme de stages : théâtre masqué, danse théâtre, lecture à voix haute, jeu et interprétation (atelier d’acteur d’Hubert Jappelle).
C’est en ces occasions qu’elle rencontre l’éducation populaire et le théâtre forum avec la Cie Naje (92). Parallèlement, elle s’ouvre à la sociologie et se forme un esprit critique voire politique. En 2019, sur l’invitation du Théâtre de l’Usine, elle met en forme et porte un projet de résidence artistique en milieu scolaire À l’ombre de soi, récits d’exil, aboutissant à la création Les Ombres d’après les textes de Vincent Zabus.
Elle travaille actuellement sur la résidence de recherche et d’expérimentation Et si Pandore avait raison au Théâtre de l’Usine.