Renart est souvent vu comme un personnage hypocrite, fourbe, perfide et faux. Il apparaît pourtant que Renart ne fait que répondre à un besoin fondamental, légitime à chacun et né de l’instinct de survie : manger.
Dans ce contexte, où est donc la limite entre l’excusable et l’insupportable ? À partir de quand peut-on comprendre et excuser la trahison, et peut-on seulement condamner celui qui tente de survivre ?
Nous vivons aujourd’hui dans une société « malade » où, dans un contexte de crise, on nous apprend chaque jour que demain est incertain, et qu’il faut se préparer au pire. Par ailleurs, notre société nous offre à observer l’étalage d’une abondance, superficielle, hors d’accès pour la plupart et dans laquelle se complait une minorité. C’est une violence inouïe, qui brise des vies, qui atteint les gens au plus profond de leur estime, et de leur fierté.
Cette abondance indécente d’un petit nombre peut être assimilée à une guerre des classes à l’instar de ce que la plupart vivait au Moyen-Âge. Chacun est focalisé sur l’idée de s’en sortir. L’envie n’est donc pas, ici, de condamner Renart. Il est rusé, intelligent, et utilise ses atouts pour sa simple survie et celle de sa famille. Il n’est pas question non plus d’excuser ses actes, mais simplement de tenter de les comprendre.
A-t-il raison ou tort d’agir ainsi ? Qui pourrait le dire…
A partir de 6 ans
50min
Du mardi 10 avril au jeudi 12 avril
Mardi 10 avril à 13h30 et 15h
Jeudi 12 avril à 13h30 et 15h
A la salle des fêtes de Bray et lu